Sous
2012
en collaboration avec Damien Charamel
dimension variable
textile rigidifié, bande sonore
Elle nous attire, elle nous capte, toute blanche qu’elle soit, à la limite de la disparition. On la reconnait, c’est notre cabane, celle dans laquelle on se réfugie, celle qui nous protège. On s’y sent en sécurité, et pourtant, elle est bien fragile. Ses murs de cotons nous rassurent. Ils sont une barrière à un extérieur, hostile
à nos yeux. A l’intérieur, on se fait tout petit. La magie opère, on est invisible à leurs yeux, tels des fantômes immobiles.
A l’intérieur, notre imaginaire décuple, on se raconte des histoires, on y joue, on y vit.